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Parents zens : 3 clés pour regonfler l'optimisme de son enfant

Alizee L. 11 févr. 2022 09:58:08
Parents zens : 3 clés pour regonfler l'optimisme de son enfant

On vous partage les trois clés essentielles : faire de la communication sa priorité, mettre en valeur les ressources de l’enfant et multiplier ses expériences positives.

Sommaire : 

Clé N°1 : Parents zens, expliquer les choses difficiles

Lorsque notre enfant se sent inquiet ou impuissant face aux événements de la vie, pas toujours simple à gérer ni à digérer - il s'agit ici de trouver les bons mots.

Anniversaire de la starlette, élection des délégués : notre fille ou notre fils est en ce moment même au bout du rouleau. Sur ce point, tous les psys sont d’accord : le choix de nos mots est capital car ils doivent sonner juste ! L'enfant a besoin d'une parole vraie, d'explications, de mots porteurs de sens, qui lui apportent des informations sur ce qu’il vit - à l’intérieur, par exemple ses émotions inconfortables, et ce qu’il perçoit de l’extérieur notamment des situations d’injustice.

Toutefois pas besoin de jouer au parfait thérapeute ou à l’excellent pédagogue : il n'y a pas de « bons » mots, seuls les vôtres comptent, car ils sonnent vrais à nos oreilles et disent juste, ce sont ceux qui finalement nous correspondent et nous ressemblent.

L'authenticité est le plus important. Si on en revient à cet anniversaire ou à cette élection par exemple, le mieux à faire est d'expliquer que ne pas être « choisi » ne veut pas dire être rejeté ou ne pas être aimé – ce qui traverse actuellement l’esprit du bambin et au passage lui brise le cœur. Notre enfant reste un formidable petit garçon ou une incroyable petite fille aimé par de nombreuses personnes : nous-mêmes, son autre parent, ses frères et sœurs, ses copains et copines, etc.

Remettre la situation dans son contexte lui permettra également de voir les choses autrement : il ne peut y avoir que quelques copains invités à un anniversaire, et seul un ou deux élèves élus délégués par classe !

L'objectif, encore une fois, n'est pas de nier le discours de l'enfant mais d'atténuer les effets néfastes en lui expliquant la réalité telle qu’elle est. 

Clé N°2 : brancher l'enfant sur ses ressources

Lorsque la situation est comprise et plus ou moins acceptée, il est maintenant question de savoir ce que vous allez en faire.

D’après les chercheurs, le pessimisme se situe à la fois dans le cortex, à savoir le cerveau de la pensée, du raisonnement, de la réflexion ; ainsi que dans le système limbique, qui correspond au cerveau de l’émotion, primaire et archaïque. Si notre parole est fondamentale, nos actions le sont d'autant plus.

L'optimiste, comme son voisin le pessimiste, connaît des succès et subit des échecs - mais il se différencie par la manière dont il considère l’un et l’autre :

  • Côté « succès » : Les personnes optimistes donnent à leurs réussites une cause interne, dont elles se sentent responsables. C'est pourquoi, quand un enfant remporte son tournoi de karaté, il se dit que c’est grâce à son talent et ses efforts plutôt qu’à la chance ou au faible niveau de son adversaire. Pour lui, cette réussite est stable (Je suis doué au karaté) plutôt que limitée dans le temps (C'était juste de la chance), et elle est générale (Je suis bon dans la vie) plutôt que spécifique (C’est bien la seule chose qui me réussit).
  • Côté « échecs » : Les personnes optimistes associent leurs défaites à une cause dont elles ont le contrôle et sont responsables. Donc, quand un enfant rate son devoir, il se dit qu’il n’a pas suffisamment travaillé, qu’il n’avait pas tout compris, qu’il n'était pas en forme, que le devoir était un peu trop compliqué pour lui, etc. Il est également conscient de ses qualités et sait qu’il pourra faire mieux la prochaine fois en s'y prendre autrement, et d’ailleurs il est bien meilleur dans d'autres matières.

Clé N°3 : multiplier les expériences heureuses

Finalement, l'enjeux ici en tant que parent, est de multiplier les expériences heureuses. Même si la vie n’est pas toujours rose, on se doit néanmoins de conserver un état d’esprit optimiste et confiant, de vivre des moments positifs pour compenser les situations compliquées ou douloureuses. Comme pour tout, c'est l'équilibre qui est a l'origine de notre bien-être.