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Mon enfant, son handicap : les aides possibles

Alizee L. 9 févr. 2022 10:59:06
Mon enfant, son handicap : les aides possibles

Sommaire : 

Les congés spécifiques

Le congé de survenue du handicap

Un jour, la nouvelle arrive : son enfant est sujet à un handicap. Comment réagir ? On sent perdu, désemparé. A ce titre, il existe le congé de survenue du handicap. Celui-ci dure minimum deux jours suite à l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant.

Le congé de présence parentale

Ensuite, vient le temps de l’organisation et du choix des différentes solutions s’occuper de l’enfant. Le congé de présence parentale permet de bénéficier jusqu’à 310 jours de congés par enfant et par pathologie, à utiliser sur 3 ans. Ici, l’enfant est atteint d’un handicap relativement grave, rendant indispensable la présence d’un parent de manière partielle ou totale. Ce congé est renouvelable dans certains cas.

Le congé de proche aidant / de solidarité familiale

Chacun durent 3 mois. Le congé de proche aidant permet de poser des congés de manière partielle ou totale afin de s’occuper d’un membre de sa famille handicapé. Celui de solidarité familiale est lui accordé aux personnes assistant un membre de la famille dont le pronostic vital est engagé.

Les congés payés et RTT

Les salariés-parents d’enfant en situation de handicap peuvent désormais bénéficier de deux jours de congés supplémentaires par enfant et par an, sans condition d’âge. Quant aux RTT, ils peuvent être accordés anonymement et sans contrepartie, à un autre salarié de l’entreprise assumant la charge d’un enfant âgé de moins de vingt ans atteint d’une maladie ou d’un handicap.

Les aides financières

La Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)

A l’arrivée de l’enfant, la Paje fait bénéficier aux parents d’une prime à la naissance et d’une allocation de base (soumises à un plafond de ressources). Si l’enfant est gardé par des professionnels, le complément du libre choix de mode de garde peut également être mis en place. Dans le cas où le parent cesse son activité pour s’occuper de son enfant, il existe le complément du libre choix d’activités.

L’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP)

Cette aide est adressées aux salariés des secteurs privé et public, indépendants, ou bénéficiant des Assedics, qui souhaitent prodiguer des soins continus à domicile à leur enfant âgé de moins de 20 ans en situation de handicap ou gravement malade. Basée sur une indemnité journalière versée par la CAF de 43,14 € (ou 51,25 € si vous êtes parent solo), permet de bénéficier de 310 jours de congés indemnisés sur 3 ans - dans la limite de 22 jours d’absence par mois. L’AJPP peut être renouvelée, notamment en cas de rechute, et être partagée entre les deux parents.

L’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH)

C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées sur demande qui accorde cette allocation. Versée chaque mois par la CAF ou la MSA, elle est sans aucune condition de ressources jusqu’aux 20 ans de l’enfant. Elle représente une base d’indemnités de 130,51 € par mois. Il existe également des compléments à l’AEEH, selon divers critères comme les parents isolés, l’arrêt de travail d’un des deux parents, mais aussi l’emploi d’une tierce personne, l’achat de matériel et équipement spécifique, etc. Ces compléments peuvent aller d’une centaine à des milliers d’euros.

La Prestation de compensation du handicap

Généralement elle remplace les compléments précédant lorsque  les familles ont besoin d’une auxiliaire de vie à domicile. Versée par le Conseil Général, il faut calculer et comparer ces deux prestations. Pour cela, la MDPH peut être d’une aide précieuse.

Les aides aux soins à domicile

Dans certains cas, les enfants en situation de handicap nécessitent des soins particulier demandant l’intervention de professionnels spécialisés dans le domaine du handicap. Ils peuvent notamment aider leurs parents au quotidien. Les soins à domicile sont remboursés par la sécurité sociale sur prescription médicale, tout comme une hospitalisation à domicile qui peut également établie avec un établissement hospitalier.

L’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS)

La demande d’un AVS se fait auprès de la MDPH à travers le PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation), après un bilan d’évaluation des besoins de l’enfant avec l’équipe pédagogique de l’école.

A savoir : il s’agit d’une procédure qui peut être très longue !

Les organismes et centres

Les instances officielles en charge des personnes handicapées

Les demandes d’AEEH et d’accompagnement pour le projet de vie de l’enfant sont effectuées via :

– La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
– La Commission des Droits de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH)

Les conseils généraux sont en charge de la création de ces nouvelles structures avec des équipes pluridisciplinaires, qui élaborent avec les parents des Plans personnalisés de Compensation du Handicap grâce à des moyens financiers et humains.
 

Les centres

Les Centres d’Action Médicosociale Précoce (CAMSP) se composent de médecins, psychologues, éducateurs spécialisés, rééducateurs. Ils permettent le dépistage et le traitement précoce des enfants en situation de handicap jusqu’à l’âge de 6 ans. Leur prestation est remboursée par l’Assurance Maladie et ils interviennent en centre, à domicile, voire à l’école. 

Les Centres Médico-Psychopédagogiques (CMPP) interviennent auprès des enfants qui ont des difficultés psychomotrices, des retards de langage, des difficultés scolaires, etc.