On vous partage les trois clés essentielles : faire de la communication sa priorité, mettre en valeur les ressources de l’enfant et multiplier ses expériences positives.
Sommaire :
Lorsque notre enfant se sent inquiet ou impuissant face aux événements de la vie, pas toujours simple à gérer ni à digérer - il s'agit ici de trouver les bons mots.
Anniversaire de la starlette, élection des délégués : notre fille ou notre fils est en ce moment même au bout du rouleau. Sur ce point, tous les psys sont d’accord : le choix de nos mots est capital car ils doivent sonner juste ! L'enfant a besoin d'une parole vraie, d'explications, de mots porteurs de sens, qui lui apportent des informations sur ce qu’il vit - à l’intérieur, par exemple ses émotions inconfortables, et ce qu’il perçoit de l’extérieur notamment des situations d’injustice.
Toutefois pas besoin de jouer au parfait thérapeute ou à l’excellent pédagogue : il n'y a pas de « bons » mots, seuls les vôtres comptent, car ils sonnent vrais à nos oreilles et disent juste, ce sont ceux qui finalement nous correspondent et nous ressemblent.
L'authenticité est le plus important. Si on en revient à cet anniversaire ou à cette élection par exemple, le mieux à faire est d'expliquer que ne pas être « choisi » ne veut pas dire être rejeté ou ne pas être aimé – ce qui traverse actuellement l’esprit du bambin et au passage lui brise le cœur. Notre enfant reste un formidable petit garçon ou une incroyable petite fille aimé par de nombreuses personnes : nous-mêmes, son autre parent, ses frères et sœurs, ses copains et copines, etc.
Remettre la situation dans son contexte lui permettra également de voir les choses autrement : il ne peut y avoir que quelques copains invités à un anniversaire, et seul un ou deux élèves élus délégués par classe !
L'objectif, encore une fois, n'est pas de nier le discours de l'enfant mais d'atténuer les effets néfastes en lui expliquant la réalité telle qu’elle est.
Lorsque la situation est comprise et plus ou moins acceptée, il est maintenant question de savoir ce que vous allez en faire.
D’après les chercheurs, le pessimisme se situe à la fois dans le cortex, à savoir le cerveau de la pensée, du raisonnement, de la réflexion ; ainsi que dans le système limbique, qui correspond au cerveau de l’émotion, primaire et archaïque. Si notre parole est fondamentale, nos actions le sont d'autant plus.
L'optimiste, comme son voisin le pessimiste, connaît des succès et subit des échecs - mais il se différencie par la manière dont il considère l’un et l’autre :
Finalement, l'enjeux ici en tant que parent, est de multiplier les expériences heureuses. Même si la vie n’est pas toujours rose, on se doit néanmoins de conserver un état d’esprit optimiste et confiant, de vivre des moments positifs pour compenser les situations compliquées ou douloureuses. Comme pour tout, c'est l'équilibre qui est a l'origine de notre bien-être.