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Aidant.e, est un mot que l'on entend de plus en plus ces dernières années. Au début, on parlait souvent « d’aidants naturels », mais en réalité est-ce naturel d’accompagner au quotidien un proche en difficulté de vie ? La réponse est propre à chacun ! On ne peut pas imposer cette réponse aux plusieurs millions de personnes qui sont en situation d’aidance en France.
La loi de l’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015 introduit finalement dans le cadre légal français le terme de « proche aidant ». Une expression qui met en avant que les aidants sont avant tout des proches, des aidants familiaux, et que l’enjeu est bien qu’ils puissent le rester, sans avoir à devenir des professionnels de substitution assignés à résidence !
Mis à part des critères objectifs de définition d’un aidant (lien de proximité avec la personne accompagnée, origine de la situation d’aide, nature, fréquence et durée de l’aide apportée), le linguiste Alain Rey ajoute une signification supplémentaire (et pas des moindres) à l'aidance qui est « apporter de la joie ». Une définition nous reconnecte au sens premier du mot et dépasse la vision instrumentale dans laquelle on l’enferme trop souvent.
Dans tous les cas, chacun est libre de s’approprier ou non ce mot « aidant », de l’apprécier ou non, de trouver qu’il fait écho ou non à son quoitidien, de souhaiter se présenter comme tel ou non. L’important est surtout de savoir qu’il existe bien, ce qu’il signifie et ce qu’il permet.
Encore une fois, il n’existe pas de définition unique ou de mode d’emploi, mais se reconnaître en tant qu’aidant peut permettre de :