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L'accouchement prématuré

Alizee L. 18 févr. 2022 16:13:05
L'accouchement prématuré

L'accouchement quels sont les dangers encourus ?

Il est essentiel de prévenir un accouchement prématuré qui risque d'entraîner de graves pathologies pour l'enfant. Des altérations telles que des troubles respiratoires, des infections, des complications cérébrales, des difficultés à nourrir l'enfant, et la jaunisse. S'il s'avère que l'enfant souffre de l'un de ces symptômes, il est immédiatement pris en charge dans un service de néonatalogie où il recevra les meilleurs soins. Touts les prématurés ne sont pas sauvés. Certains en gardent des séquelles et, au pire, un ou plusieurs handicaps.

Comment prévoir et limiter les risques ?

Il est possible de prévoir certains risques d'accouchement prématuré, notamment lorsque la mère a déjà vécu un accouchement prématuré ou si des anomalies de l'utérus ont été diagnostiquées lors de consultations gynécologiques. De plus, si la femme enceinte exerce un métier physiquement pénible, ou effectue des déplacements longs, fatigants, de façon fréquente, les risques sont d'autant plus importants. De même si elle vit une situation sociale ou familiale difficile. 

Dans ces conditions, des dispositions peuvent être prises, en renforçant par exemple la surveillance médicale. Cette surveillance médicale peut être renforcée par des consultations plus fréquentes chez le médecin, ou par une visite régulière à domicile d'une sage-femme. Pour cela, renseignez-vous auprès des de la PMI (Protection maternelle et infantile). 

La mise en repos est aussi conseillée. C'est la prévention la plus sûre en cas de risque d'accouchement prématuré. Selon l'avis médical, il peut s'agir d'un repos complet qui nécessite de rester en permanence au lit. Le plus souvent, on recommande un repos partiel, et pour cela le médecin prescrit un arrêt de travail, où les déplacements longs et fréquents sont interdits. Dans certains cas, l'aménagement des horaires de travail est aussi possible. 

Si le risque d'accouchement prématuré se confirme, l'hospitalisation et l'administration de médicaments appropriés peuvent encore permettre de prolonger la grossesse pendant quelques jours, parfois même pendant quelques semaines. Un gain de temps précieux pour l'enfant ! Il ne faut donc pas hésiter à consulter le médecin ou à se déplacer jusqu'à la maternité si des contractions utérines surviennent avant la période de l'accouchement.

En cas de mise en repos, la future mère peut être aidée par une travailleuse familiale pour les tâches quotidiennes : soins apportés aux autres enfants du foyer, entretien de la maison, etc.

La grossesse prolongée 

Compte tenu de la difficulté à déterminer avec précision le début de la grossesse, et donc la période de l'accouchement, il n'est pas étonnant que beaucoup de naissances aient lieu après la date prévue. C'est un phénomène presque toujours sans gravité. Toutefois, l'attente peut s'avérer physiologiquement un peu difficile à supporter pour les futurs parents qui sont impatients de voir leur enfant naître.

Si les signes d'accouchement ne se manifestent toujours pas au-delà de deux ou trois jours après la date prévue, vous devez consulter votre médecin ou vous faire examiner à la maternité. Une surveillance médicale renforcée est nécessaire, voir indispensable car au-delà d'une certaine limite, la prolongation de la grossesse peut faire courir un risque à l'enfant. Dans ce cas, il appartient alors à l'accoucheur de provoquer sa naissance. 

Le déclenchement artificiel de l'accouchement prématuré

Il est possible de déclencher artificiellement l'accouchement. Cependant, la technique et la surveillance doivent être rigoureuses pour éviter tout danger, raison pour laquelle on préfère laisser l'accouchement se déclencher naturellement. Mais dans certains cas, l'enfant est menacé par la prolongation de la grossesse au-delà du terme normal, ou parce que la mère est atteinte d'une maladie qui peut déteindre sur lui. On pratique alors un déclenchement de nécessité.

Le déclenchement pour convenance personnelle, même en cas de grossesse normale, peut être proposé. Mais cela n'est envisageable qu'à la fin de la grossesse. Il s'agit en effet de l'interruption d'un processus physiologique par une intervention médicamenteuse, qui peut entraîner des difficultés lors de l'accouchement.