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Que manger et boire quand on allaite ?

Alizee L. 16 févr. 2022 17:00:26
Que manger et boire quand on allaite ?

Manger à sa faim

Parce-que vous allaitez et devez fabriquer du lait, votre corps a besoin de plus d'énergie, en moyenne 600 Kcal/jour. Cependant, il n’est pas nécessaire ni conseillé de manger "pour deux" car votre organisme va naturellement mobiliser les graisses stockées au cours de la grossesse pour produire le lait. C'est pourquoi, on le dit, l’allaitement favorise la perte de poids. Il est donc conseillé de manger à sa faim en évitant les excès (ce qui est suffisant pour ne manquer de rien).

Durant ses premières semaines et premiers mois de vie, l’allaitement maternel est l’idéal pour un enfant. Et continuer à bien diversifier votre alimentation permet d’avoir un lait totalement équilibré. Surtout, il est important de ne pas faire de régime amaigrissant pendant cette période.

Manger varié et équilibré

Comme il est préconisé pour tout le monde, continuez à manger varié et équilibré. Cependant, vous n’avez pas besoin d’éliminer certains aliments ni d’en privilégier d’autres, même si votre bébé est à risque allergique.

Si vous avez une alimentation très variée pendant l’allaitement, votre bébé sera initié à une large palette de goûts car le lait prend le goût des aliments que vous consommez. Pendant la grossesse, le bébé a d’ailleurs déjà été exposé à divers composés aromatiques, par la déglutition du liquide amniotique, en fonction de votre alimentation. A l’âge de la diversification (c’est entre 4 et 6 mois que l’on peut commencer à introduire d’autres aliments que le lait), les aliments dont les arômes ont ainsi été rencontrés in utero ou lors de l’allaitement seront mieux acceptés par votre bébé. La grande diversité des aliments consommés pendant l’allaitement favorise ensuite l’acceptation de nouveau aliments par l’enfant et participe à la diminution du risque de néophobie (aussi appelé la sélectivité alimentaire, qui consiste en un refus de goûter certains aliments par peur de manger et d'essayer de nouveaux mets).

Boire à sa soif

Certaines mamans peuvent ne pas forcément ressentir la soif. Cependant, il est important de boire régulièrement (de l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille). Il est conseillé de boire 1 litre et demi de liquide par jour (comme tout le monde).

Limiter la caféine

Il est conseillé de limiter votre consommation de café, pas plus de 2, voire 3 petites tasses par jour. Préférez le café décaféiné. Le thé contient aussi de la caféine mais en quantités plus faibles (une tasse de thé contient en moyenne deux fois moins de caféine qu’une tasse de café mais ce n’est qu’une moyenne). Méfiez-vous aussi de la caféine “cachée” que l’on peut trouver dans certains sodas gazeux.

S’abstenir de boire de l’alcool

L’alcool est à proscrire pendant toute la durée de l’allaitement. Lors d’une occasion spéciale, anniversaire ou autre, vous pouvez exceptionnellement vous autoriser un petit verre d’alcool à condition de ne pas avoir l’estomac vide et de choisir une boisson peu alcoolisée. Il est conseillé de consommer votre verre juste après la tétée et d'attendre au moins 2 heures avant la tétée suivante.

Peut-on allaiter quand on est végétarienne ?

En cas de régime végétarien, l’allaitement est tout à fait possible, les seuls aliments exclus étant la viande et le poisson alors que le lait et les œufs sont autorisés. Cependant, votre régime doit être bien varié et équilibré. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un médecin nutritionniste ou d’un(e) diététicien(ne) pour apprendre à bien équilibrer vos menus.

Peut-on allaiter quand on est végétalienne ? 

Oui, c’est possible mais il faut savoir que l’alimentation végétalienne (qui exclut tout aliment d’origine animale y compris les œufs et le lait) est dangereuse au cours de la grossesse et de l’allaitement car elle entraîne des carences en vitamine B12, vitamine D, fer, iode et calcium chez la mère et l’enfant. Si vous êtes végétalienne et que vous souhaitez allaiter, il faut absolument que vous soyez suivie par un médecin nutritionniste ou un(e) diététicien(ne) pour éviter les carences alimentaires.